Coulommiers est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France. Ses habitants sont les Columériens.
Localisé au cœur de la Brie et sur les bords du Grand Morin, Coulommiers est situé à 60 km à l'est de Paris, à 20 km de l'autoroute A 4 et de la ville nouvelle de Marne-la-vallée (Disneyland Resort Paris, Val d'Europe) et à 35 km de l'autoroute A5. La ville est traversée par la Route nationale 34 de Paris à Esternay. La commune dispose d'une gare, reliée à Paris-Est.
Les communes voisines de Coulommiers sont : Aulnoy, Boissy-le-Châtel, Chailly-en-Brie, Saint-Augustin, Pommeuse, Mouroux
La ville devrait son nom au latin columbo
(colombe).
Les Romains lui auraient donné le nom de Columbarium qui
signifie colombier. Le nom de la ville a donné aussi celui
du coulommiers, fromage de Brie qu'elle produisait traditionnellement.
Le blason de Coulommiers représentent un colombier surmonté d'une couronne d'épis qu'entoure la devise en latin : Prudentes ut serpentes, simplices ut columbae (Prudents comme des serpents, simples comme des colombes).
Coulommiers fut réunie près de dix fois au domaine de la Couronne. Son histoire est aussi étonnante que mouvementée. Ses antiques remparts et son château furent reconstruits par Clovis ; en 1612, Catherine de Gonzagues y fit édifier un palais. Ernest Dessaint, Maire de Coulommiers (1923) : "L'origine de notre ville a de tout temps fait l'objet de controverses passionnées de la part des différents auteurs qui se sont occupés de notre histoire locale".
Les uns, tels le docteur Pascal, dans son Histoire de Seine-et-Marne, Achille Viré et Anatole Dauvergne, dans leurs études sur notre ville, lui refusent une origine antérieure à la conquête de la Gaule par Jules César.
Les autres, au contraire, Michelin, Histoire du département de Seine-et-Marne, et Martial Cordier, Histoire manuscrite de Coulommiers, prétendent qu'elle existait lors du passage de César et de ses légions en Brie, et Cordier affirme même que son nom lui fut donné par les troupes du conquérant qui, de passage ici, dénommèrent Castrum Columbarium (château colombier), une tour garnie de nids de pigeons, d'où par la suite, Colombarius, Collomiers et Coulommiers.
Martial Cordier qui, en sa qualité d'archiviste feudiste du comte de Montesquiou de Fesenzac, dernier seigneur de la ville, eut en sa possession des documents qui furent détruits ou dispersés lors de la Révolution, admet l'hypothèse d'une enceinte construite sous l'empereur Antonin. Il étaye son opinion, sur une inscription gravée sur un grès de démolition de la porte qui clôturait la partie sud à l'époque, ou simple bourgade enclose dans l'île formée par le Grand Morin et le brasset des Religieuses, Coulommiers n'était encore qu'aux premiers temps de son enfance. C. M. V. I. dont voici la traduction : Antonius Imperator Romanorum edificavit 906, édifiée par Antonin, empereur des Romains en 906, date qui part de la Fondation de Rome et correspond ainsi à l'an 155 de l'ère chrétienne.
La seconde clôture, qui serait dûe à Clovis, est tout aussi problématique. D'ailleurs, jusqu'à sa possession par les comtes de Champagne en 920, une obscurité complète s'étend sur le passé de la cité.
À dater de cette époque, au contraire, l'histoire enregistre les modifications successives qu'elle a subies et qui par apports successifs, l'ont faite, à travers les siècles, devenir la coquette sous-préfecture seine-et-marnaise qu'elle resta jusqu'en 1926.
Thibault ler, en 1080, la dota d'un prieuré qui eut son heure de célébrité puisque des Juvénal des Ursins en furent les prieurs, et qui eut surtout pour heureux résultat d'étendre vers l'est la ville naissante. Ce prieuré occupait toute la partie dite du Montcel, emplacement où se trouvent aujourd'hui le palais de justice, la gendarmerie, l'ex sous-préfecture et la place Beaurepaire.
Un siècle plus tard, en 1172, Thibault II étendait à son tour les limites de son domaine dans la partie sud en faisant creuser un canal qui fut appelé le brasset des Tanneurs, du nom des ouvriers qui installèrent leur industrie sur ses rives. Cette industrie devait prendre ici une extension considérable et constituer pendant près de sept siècles la seule richesse commerciale du pays.
Il y est dit notamment : et si est à scavoir que moi ou aultres de mes gens esliront chacun an XIII preud hommes de la commune de Collomiers à bonne foi et eux XIII estiront l'un d'eux major chaque an.
Les bienfaits d'une tranquillité relative et l'indéniable prospérité dont elle profita durant sa possession par les comtes de Champagne furent malheureusement annihilés par la Guerre de Cent Ans, au cours de laquelle elle fut prise et reprise par les Anglais.
À la mort de son mari, tué d'un coup d'arquebuse en entrant dans Doullens, le 20 avril 1595, la Duchesse de Longueville entreprit la construction du château dont nous voyons encore les ruines et dont il subsiste les deux pavillons de gardes précédant le pont-levis.
10 septembre 1926 : l'arrondissement de Coulommiers est supprimé suite au décret Poincaré. Il est à noter que Coulommiers devint chef-lieu d'arrondissement sans avoir été préalablement chef-lieu de district.